Génocide au Rwanda : non-lieu dans l’enquête sur l’armée française à Bisesero
La force militaire française « Turquoise », déployée au Rwanda sous mandat de l’ONU, était accusée par des associations et des rescapés d’avoir délibérément abandonné aux génocidaires des centaines de Tutsi réfugiés dans les collines de Bisesero.

La justice française a prononcé un non-lieu dans l’enquête sur les accusations de complicité de génocide et de complicité de crimes contre l’humanité qui visait l’armée française lors des massacres commis sur les collines de Bisesero, au Rwanda, en 1994, a annoncé mercredi 7 septembre le parquet de Paris dans un communiqué.
Dans leur ordonnance de non-lieu, rendue le 1er septembre, les juges instructeurs ont considéré que « les éléments de la procédure n’établissaient pas la participation directe des forces militaires françaises à des exactions commises dans des camps de réfugiés, ni aucune complicité par aide ou assistance aux forces génocidaires ou complicité par abstention des militaires français sur les collines de Bisesero ».
Le Monde avec Reuters
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