Sans l’organe unique et indépendante de gestion des prochaines élections, les mêmes causes produiront les mêmes effets comme en Avril 2020.
Avec le modèle actuel, il faut s’attendre à l’omniprésence des préfets et sous préfets dans le processus électoral, une CENI contestée et sans grande marge de manœuvre, de probables tripatouillages par la cour constitutionnelle des résultats donc à une crise post électorale inéluctable.
Cet organe faisait pourtant consensus au sein de la classe politique et de la société civile.
Comment dans un tel contexte justifier la révision constitutionnelle si l’objectif n’est pas de réduire le poids de la cour constitutionnelle dans le processus électoral.
Avec de telles gymnastiques, on donne raison à ceux qui estiment que l’unique objectif de la révision serait la légitimation de l’accord de paix issu du processus d’Alger.
Étienne Fakaba Sissoko
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