Plus qu’egranité dans le livre du Général Yamoussa Camara » Présumé Coupable, ma part de vérité », Serge Daniel est taxé gravement d’une accusation abjecte.
Le Correspondant de RFI au Mali est cité, par l’ancien ministre de la défense nationale sous la transition de 2012, ainsi dans un passage : « Serge Daniel, journaliste au ventre administratif, est aussi corrompu que les autres…. ».
Pour un journaliste, prompt à donner des informations croustillantes sur la radio mondiale, malgré la rupture de stock de ce livre, arraché comme de petits pains, on ne l’a pas vu commenter au moins ses bonnes feuilles sur RFI. Parcequ’il est, lui-même, écorché au vif dedans ?
Tout au moins, après des semaines de sortie du bouquin, possédant micro, plume et médias, il se devait de réagir, car son silence n’est pas digne d’un écrivain, à ses heures perdues, comme lui.
Nous lui avons demandé sa réaction. Il nous dit être en dehors du Mali. Qu’il n’a pas lu encore le livre (sic).
Nous insistons pour qu’il dise au moins quelque chose de son inspiration, à travers cette phrase choc (lire en début de texte) qui atteind un homme dans son honneur.
Visiblement agacé par notre insistance, il nous rappelle qu’il n’est pas au Mali (le monde est pourtant un petit village planétaire aujourd’hui grâce aux NTIC) et nous lance rapidement un Au revoir significatif.
Pour quelqu’un qui aime titiller ses interlocuteurs, jusque dans leur dernier retranchement, pour soutirer des réponses, Serge Daniel doit obligatoirement réagir. Et répondre de ses accusations. Qui salissent, au-delà de lui, toute notre corporation. Surtout à l’orée de la Journée Mondiale de la Presse (3 Mai).
Moutta