DIPLOMATIE :: « Malaise à l’Etat Major et au Quai d’Orsay » titre le canard déchaîné !
Dans son édition de ce mercredi 9 juin 2021, le quotidien français rapporte le malaise des diplomates, chefs militaires français face à certaines décisions du Chef de l’état jugées unilatérales, notamment celle concernant le retrait de Barkhane.
En effet, le 30 mai, dans un entretien accordé au « Journal du dimanche », Emmanuel Macron avançait « je me retirerais du Mali.. si ce pays allait dans le sens d’un islamisme radical ».
Imam_Mahoumoud_Dicko remonté contre la France dans les colonnes de Jeune Afrique.
» Je sais que la France ne m’aime pas, car je suis ni prête, ni Cardinal et ni Archevêque. Je suis un » #Imam ». Et c’est un mot qui fait peur à la France. Mais ce sont pas des Imams qui ont pillé ce pays, opposé les communautés les unes aux autres et installé la mauvaise gouvernance… Ce sont des politiques maliens qui ont détourné des milliards et mis ce pays à genou, pas l’imam Dicko. Je n’ai pas été Premier Ministre ou Ministre. Je ne suis comptable de rien.
Ve qui lui valu la réplique de l’Imam Dicko dans les lignes du journal Jeune Afrique en paraphrasant ainsi « » si vous ne faites pas ce qu’on dit, on s’en ira » cela pousse au radicalisme. Ce ton est un ton radical. On ne soigne pas le radicalisme par le radicalisme » »
Après ailiers, il semblerait, selon le Canard Dechainé, que Macron n’ait ni consulté son ministre des affaires étrangères et de l’Europe, (Jean YvesLe Drian) sur cette question sensible de Barkhane, ni la ministre des armées (Florent Parly) ni le chef d’état major (Général Lecointre) par ailleurs.
La question qui se pose : est-ce une décision déjà mûrie où est-ce sortie « comme ça » sur le plateau JDD ?
A en croire les analyses, une fois encore le président Macron aura fait cavalier seul en entraînant derrière lui, tout l’appareil étatique au risque de remettre les années d’efforts consentis dans le Sahel depuis 2012.
Sans compter que la présence militaire de la France en Afrique est l’un de ses principaux atouts sur son positionnent sur l’échiquier international. Ce qui lui a d’ailleurs valu le pseudonyme de « gendarme de l’Afrique ».
Pour certains proches du Chef de l’Etat, la solution aujourd’hui serait certainement de tendre une oreille plus attentive à la vision malienne de sortie de crise, et d’y apporter tout le soutien nécessaire à sa mise en œuvre que de vouloir imposer une politique qui ne fait pas l’unanimité dans son propre camp.
Une chose est sûre la question du Terrorisme et du Sahel en particulier, dont le Mali est l’épicentre, sera au centre du débat des prochaines élections présidentielles en France.
Macron joue t’il sa dernière carte au Mali au risque de s’y perdre ?
MalibookNews – La Rédaction