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Fin annoncée de Barkhane, une opportunité pour le dialogue inter malien !

Fin annoncée de Barkhane, une opportunité pour le dialogue inter malien !

Le président Macron, sur sa lancée de faire des putschistes de Kati version 2020 – 2021 un exemple, vient d’annoncer le retrait de Barkhane du Mali.

Malgré, il sous-tend vouloir maintenir la coopération à travers un appui à l’armée malienne, en s’adressant « aux pays qui voudront bien de cette coopération ».

Au delà des autres aspects sous-jacent de cette rupture unilatérale, nous voudrions attirer l’attention sur l’opportunité que cette annonce représente pour le Peuple malien en termes capitalisation des acquits et de renforcement de l’unité nationale.

A revoir nos notes, les djihadistes maliens ont toujours clamé haut et fort qu’ils n’ont pas pour vocation de combattre l’armée malienne mais contre ceux qu’ils appellent « l’envahisseur blanc » ou encore « les mécréants ».
Ils ont également précisé dans plusieurs communications que si les autorités maliennes souhaitaient des négociations franches, qu’il fallait d’abord faire partir les armées étrangères du sol malien.

Aujourd’hui qu’ils ont décidé de se retirer, comment allons capitaliser cela pour renforcer le processus de Paix à travers un dialogue intra malien, tel que demander par les maliens lors du Dialogue National Inclusif (DNI), qui aura connu la participation de plus de 600 communes au Mali y compris les groupes armés signataires de l’APR issu du processus d’Alger.

C’est de ce DNI que les négociation là envisagées avec les présumés djihadistes prennent leur légitimité populaire et souveraine.

Au delà, il faut également rappeler que, l’APR lui-même laisse la porte ouverte à tous les groupes armés qui décideraient de baisser les armes et de laisser place au dialogue constructif en s’inscrivant dans la ligne et en intégrant l’Accord pour la Paix et la Réconciliation issu du processus d’Alger. C’est un cadre juridique qui permet de renforcer et de rendre opérationnel la volonté des maliens de s’asseoir autour d’une table pour dépasser leurs différences.
De toutes façons, le Mali n’est pas le seul à entamer un dialogue avec des groupes dits terroristes à l’instar des pays occidentaux qui s’y opposent aujourd’hui après avoir eux-mêmes eu recours au dialogue pour ramener la Paix.

Et ce dialogue est bien possible avec les groupes armés musulmans maliens, sous la caution du peuple malien, comme l’atteste d’ailleurs les démarches entamées il y a quelques années par l’imam Mahmoud Dicko avec les groupes de Iyag Ag Ali et Amadou Kouffa, une piste que le Gouvernement de Boubeye a fini par abandonner.

Même décriées, les négociations menées, sous la houlette du guide d’Ançar Dine, Cherif Ousmane Madani Haidara, et qui aura vu Farabougou de remettre de son étau de l’embargo imposé par les groupes djihadistes. Un compromis dénoncé par certains mais qui aura été la preuve matérielle que c’est possible.

Maintenant reste à nous poser tellement la question de la Charia, évoquée comme l’une des principales revendications de ces groupes armés islamistes évoluant sur le territoire malien, en plus des cas d’injustice et de mauvaise gouvernance.
Comment arriver à concilier les points de vue sur la prise en charge de cette loi Islamique entre le Gouvernement et les groupes musulmans dits terroristes ?

Nous y reviendrons certainement !

MalibookNews – La Rédaction