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RETRAIT DE L’AES : un ivoirien s’exprime sur la décision des trois pays.

RETRAIT DE L’AES : un ivoirien s’exprime sur la décision des trois pays.

1-Les Ivoiriens ont tendance à avoir du mépris sur certains sujets.

Sinon leur retrait n’est pas une bonne nouvelle pour la CEDEAO

Économiquement, on a vu le Mali subir des sanctions puis la CEDEAO et l’UEMOA ont fait un rétropédalage et ce retour à de meilleurs sentiments a fait comprendre que ces pays ont une importance dans la sous-région.

Comme on connaît bien nos États, le « gawa » qui voudra jouer au gros cœur va perdre au niveau des revenus en douanes car chaque pays va jouer des coudes pour faire passer les marchandises de ces 3 pays par son port avec des tarifs préférentiels.

Maintenant pour les ressortissants de ces pays, étant donné qu’ils ne sont plus dans la CEDEAO, l’imposition de la carte de séjour devrait être la mesure basique puisque la libre circulation entre ressortissants des Etats de la CEDEAO ne sera plus possible pour eux.

2- Aujourd’hui ces 3 pays ont commencé à développer des rapports économiques très forts avec la Russie, la Chine, la Turquie et l’Iran. Ils sont en train de prendre une certaine autonomie vis-à-vis de la CEDEAO et des parrains de cette Institution sous-régionale. On a beau jouer les durs mais Le Burkina, le Mali et le Niger avaient leurs « ports dans notre port » donc si on décide de les fermer sur ce plan, c’est qu’on va prendre beaucoup de crédits encore pour boucher les trous car le volume de marchandises qui passe par notre port pour ces 3 pays est énorme.

On a intérêt à développer des rapports bilatéraux avec eux sinon c’est mou.

3- Même le Togo qui joue les médiateurs profitera des voyages pour parler son affaire aussi.

Le pire même au niveau monétaire c’est que le Mali a commencé à payer directement les prestations des entreprises étrangères (ou des États) en or.

Donc ça concerne la BCEAO.
Tu me livres des drones, des machines pour l’agriculture, tu veux construire des routes, je te paie en or directement.
Donc y a pas affaire de BCEAO, y a pas affaire de Trésor français.

4- Si on s’amuse à vouloir prendre des mesures « gros coeur », ça va rester sur nous.

Le bétail, certains légumes pour ce qui concerne les denrées alimentaires, ça vient de chez eux.

Si on a envie d’acheter 1kg de viande à 17 mille, prenons des décisions gros coeur pour faire croire qu’on est garçon.

À moins que tout le monde décide de manger porc maintenant ici.

5- Au lieu de penser que ça va chauffer pour eux sur la base de théories pas forcément fondées qui ressemblent plus à des souhaits, est-ce que les gens savent qu’on devrait plutôt penser à ce qui va se passer pour nous?

Ils ne sont plus dans la CEDEAO.

Nos commerçants qui traitent avec eux, comment ça se passera pour eux ?

Notre consommation de la viande et certains légumes, comment ça va se passer puisqu’ils ne sont plus assujettis à certaines mesures de la CEDEAO.

Va-t-on avoir droit à un kilo de viande à 16 mille ? 1kg d’oignon à 6 mille ?

Autre chose ;

On a coupé l’électricité là-bas, mais nos factures ont très sauvagement augmenté. C’est très curieux car on veut remplacer le manque à gagner de la rupture de l’approvisionnement au Mali en nous le facturant.

Source : Alain Patrick Gbelia