Mali : Rendons grâce à Allah et endurons de notre plus belle endurance, forts de résilience.
À l’évidence, chaque Malienne et chaque Malien, devra continuer, un temps soit peut, à endurer de sa plus belle endurance pour que la République resiste, que le Mali demeure, que la Patrie resre debout.
La majeure partie des opposants à la Transition ont en point commun au-delà des positionnements polutiques, des critiques, legitimes ou non, peu importe : « la necessité d’organiser des élections » pour le retour à un ordre constitutionnel dit normal.
La deuxième posture, demande de résoudre d’abord les questions d’ordre sécuritaire, parfois institutionnelles, avant toute élection afin deviter au pays les erreurs du passé : un président mal élu, dans un contexte sécuritaire précaire. Ils ne sont opposés à l’organisation d’élections, mais reclament un timing…
L’un des points de convergence entre les deux postures est la crainte des conséquences d’une élection bâclée.
Force est de constater que l’organisation d’élections libres, transparentes et crédibles est soumise à un certain nombre de préalables dans le contexte actuel tel que la Sécurité et notre souveraineté sans conteste sur l’intégralité du territoire entre autres.
Sans apaisement du climat social et sans sécurité rien de tout cela ne serait possible et pourrait affecter la durée et les objectifs de la Transition d’autant plus que la durée n’est plus lié au temps mais à la réalisation d’un certain nombre de ces conditions préalables…
Alors Maliennes, Maliens, soyons resiliant à endurer de notre plus belle endurance, soutenons les efforts collectifs afin de permettre à cette transition de réunir les conditions idoines pour aller le plus rapidement vers des élections dans un contexte de stabilité sociopolitique et sécuritaire, dans l’Union, dans l’Unité.
Endurer pour un Mali debout.
En ce vendredi saint, je fais vœux d’endurance et de resilience pour mon peuple.
Qu’Allah benisse le Mali et benisse nos familles.
Boubou Babou DOUCOURÉ
Chevalier de l’Ordre national.