Arrestation du Chef de la lutte anti drogue du Port Autonome dâAbidjan : lâĂ©tau se resserre !
Le Commandant Akponon, a Ă©tĂ© interpellĂ© ce mercredi 31 aoĂ»t 2022 et dĂ©fĂ©rĂ© Ă la Maison d’arrĂȘt et de correction d’Abidjan (MACA) pour une affaire de trafic de stupĂ©fiants, associations de malfaiteurs en bande organisĂ©e avec des manquements graves aux procĂ©dures requises en la matiĂšre.
Selon les enquĂȘteurs en charge du dossier, la piste qui aura permis de remonter au jusque-lĂ au patron de la lutte anti drogue du Port autonome dâAbidjan, a dĂ©jĂ abouti Ă la saisie de 2 tonnes de cocaĂŻne, Ă©valuĂ©e Ă environ 41 milliards de francs CFA.
Cette histoire de rĂ©seaux de trafic de drogue autour de certains dirigeants ivoiriens aurait Ă©tĂ© dĂ©clenchĂ©e par la DEA, lâinstrument opĂ©rationnel mis en place par les USA pour lutter contre le trafic de drogue Ă lâĂ©chelle internationale.
Les enquĂȘtes supposĂ©es de la DEA, remonteraient Ă lâĂ©poque de la rĂ©bellion contre le rĂ©gime de Laurent GBAGO. Certains chefs de guerre de la rĂ©bellion faisaient partie des personnalitĂ©s ciblĂ©es par les enquĂȘteurs.
Ibrahim COULIBALY alias ââIBââ, le chef incontestĂ© du « Commando invisible » des fut le premier sur la liste, abattu par les soldats dâAlassane alors quâil avait officiellement annoncĂ©, quâil baissait les armes. Ce dernier avait eu la maladresse de confier Ă un de ses proches, quâil avait des Ă©lĂ©ments Ă charge concernant le financement de la rĂ©bellion et citait sans retenue Tene Birahima OUATTARA, comme le vĂ©ritable maĂźtre dâĆuvre du cĂŽtĂ© obscur du pouvoir.
Il avait unilatĂ©ralement, Ă la tĂȘte de son commando, pris le contrĂŽle de plusieurs sites dans le nord dâAbidjan. Ce qui avait dĂ©stabilisĂ© et montrer les limites du rĂ©gime OUATTARA bien avant lâarrestation de lâex-prĂ©sident Laurent GBAGBO le 11 avril, a bien Ă©tĂ© tuĂ© au cours dâune opĂ©ration militaire commanditĂ©e par Alassane OUATTARA, pour le faire dĂ©finitivement taire.
à regarder de plus prÚs, combien de temps le casse de la BCEAO aurait réellement pu permettre à une telle force armée telle que la rébellion ivoirienne de tenir ?
Pourtant cette guerre nâa nullement Ă©tĂ© financĂ©e par la France encore moins lâEurope.
Ils ont tout simplement dĂ©cidĂ© de fermer les yeux pour que le nord de la CĂŽte dâIvoire devienne, le temps dâune rĂ©bellion, un « No manâs land » favorable au transit de cocaĂŻne comme source de revenu principal.
Le trajet de la drogue : AmĂ©rique du Sud, Nord du Mali, Burkina, CĂŽte dâIvoire et Occident. Et cela jusquâĂ au dĂ©but du premier mandat dâAlassane OUATTARA.
Ensuite vint le tour du commandant WATTAO, qui, ne sachant plus comment blanchir lâargent du trafic de drogue qui sâest installĂ©e au cĆur des tĂ©nors du rĂ©gime.
Exhibant ses richesses dÚs la fin de la rébellion, il se cache derriÚre un parking de véhicules haut de gamme de seconde main pour tenter de justifier ses avoirs.
Pour en dĂ©penser une partie, il sâoffre des armes en or massif, des soirĂ©es Ă coups de dizaines voire de centaines de millions de francs CFA, entretient des rĂ©sidences secondaires dans toutes les capitales des pays limitrophesâŠ
Au finish, quand la Presidence ivoirienne apprend que la DEA est sa la trace, mort subite !
Il nâest certainement pas le premier, mais lâun des plus cĂ©lĂšbres et proches du rĂ©gime dâaprĂšs rĂ©bellion, Ă sâinscrire sur cette liste de personnalitĂ©s ivoiriennes Ă la disparition douteuse.
Ensuite vient le cas Gon Coulibaly, ancien Premier ministre jusquâĂ son dĂ©cĂšs.
IndexĂ© lui aussi par les enquĂȘtes de la DEA, car lâun des principaux financiers mobilisant et gĂ©rant les ressources autour du frĂšre et homme de main dâAlassane, Tene Birahima OUATTARA, aujourdâhui, ministre de La DĂ©fense et de lâintĂ©rieur, ordonnateur des services de renseignements ivoiriens, il dĂ©cĂšde Ă la suite dâune maladie prĂ©sentant les mĂȘmes symptĂŽmes que WATTAO.
Son successeur, Hamed BAGAYOKO, lâun des derniers survivants dans le cercle restreint des sombres sources de financement de la rĂ©bellion, est Ă son tour terrassĂ© par les mĂȘmes symptĂŽmes que WATTAO et Gon COULIBALY.
Or, tous deux faisaient rĂ©guliĂšrement leur bilan de santĂ©. MalgrĂ©, les mĂ©decins nâont rien vu venir.
Force est de constater que manifestement toutes les personnalitĂ©s mises en cause par cette enquĂȘte ont pratiquement subi le mĂȘme sort du destin.
Ă partir de lĂ , lâopinion nationale et internationale commence Ă se poser des questions sur la vĂ©racitĂ© de cette fuite de ce rapport attribuĂ© aux services amĂ©ricains.
MalgrĂ©, la DES ne dĂ©mord pas. Alors pour faire semblant dâengager une vĂ©ritable guerre contre la drogue, on interpelle lâun des maillons faibles de la chaĂźne de distribution vers lâOccident : le port dâAbidjan.
Bien sĂ»r, en ayant pris le soin dâavoir nettoyĂ© tous ceux qui pourraient remonter aux principaux protagonistes, Ă lâexception du cercle familial trĂšs restreint. Et si les pistes remontaient jusquâĂ Tene Birahima comme le laisseraient entendre certaines indiscrĂ©tions.
Wait and see.
BAD pour Malibook.net
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