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SÉCURITÉ :: CENTRE DU MALI : La réponse politique et militaire du Gouvernement de Transition face au cri de cœur de Bandiagara suite à l’insécurité.

Pour répondre au cri de cœur lancé par Youssou Toloba, Chef d’état major de la milice Donzos Dana Ambassagou, en décembre dernier, suivi quelques jours plus tard par une forte mobilisation populaire à Bandiagara pour demander le retour de l’armée, le gouvernement a dépêché sur les lieux le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, Mohamed Salia Touré, qui a rencontré en personne, Youssouf Toloba en marge du forum formation et emploi.

Les entretues sont restés secrets.

En plus de cette réponse politique, pour ce nouvel an, la hiérarchie militaire a dépêché dans la région, le chef d’état major de la garde nationale en personne, le colonel Élysée Jean Dao.

Objectif : ré mobiliser les troupes, apporter un soutien moral et logistique et s’enquérir des réalités du terrain. 

Au cours de son parcours entre Sévaré et Badiangara, il a eu le temps de s’arrêter à quelques check-points pour échanger avec les troupes et les encourager en ces termes : « Nous allons continuer à nous battre pour que vous soyez dans les meilleures conditions ».

Cette présence militaire remarquée est certainement une manière de dire aux communautés des falaises que : Les FAMA sont bel et bien là et que le Gouvernement assumera sa fonction régalienne de protection du territoire, des personnes et de sœurs biens».

Apparemment le message est bien passé, car ce dimanche 3 janvier 2021, les milices Donzo ont organisé une grande mobilisation de centaines de combattants armés, qui se fient prêts à rejoindre les FAMA pour libérer définitivement le pays.

Si les intentions sont sincères, ce qui pose encore une fois la question de l’intégration de ces milliers de combattants au sein du processus, pierre angulaire de l’avancée des dispositions sécuritaires de la mise en œuvre de l’accord issu du processus d’Alger. 

Par delà c’est une condition sinequanone d’y réfléchir en amont si nous ne mouvons pas tomber dans le spectre interminable des erreurs du passé conduisant aux rebellions incessantes ou à une insécurité plus grande.

Il faut reconnaître que la situation sécuritaire devenait de plus en plus tendue à Badiangara depuis que les milices s’étaient opposées aux check-points des FAMA sur le tronçon Sévaré – Badiangara.

BAD pour Malibook.