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ENVIRONNEMENT :: Fleuve Niger : Plus de 611 548 m3 de déchets liquides déversés dans le fleuve Niger chaque jour.

Il y a de cela quelques années, les ONG, les organisations de la société civile, les associations alertent les autorités administratives, ainsi que les populations sur la question de la pollution du Fleuve Niger. Aujourd’hui, le problème s’accentue et doit être l’une des priorités des gouvernants actuels. Force est de reconnaître que la survie de la population en dépend.Le rapport technique 2020 du projet de Cartographie du réseau d’égout de Bamako et évaluation des déversements des eaux usées de la ville dans le Fleuve Niger « Cart’Eau » signale que la pollution du Fleuve a atteint seuil inquiétant.La lutte contre la pollution du fleuve Niger demeure toujours d’actualité et elle reste un défi à révéler. Le rapport technique 2020 du projet de Cartographie du réseau d’égout de Bamako et évaluation des déversements des eaux usées de la ville dans le Fleuve Niger « Cart’Eau », la pollution du fleuve Niger alerte les autorités et les populations sur ladite situation. Cette étude relate que « ce sont plus de six cent millions de litres de déchets liquides et solides qui sont déversés dans le Fleuve Niger à la traversée de Bamako ». Elle est réalisée dans le cadre d’une collaboration entre Join For Water et l’Institut Polytechnique Rural de Formation et de Recherche Appliquée (IPR/IFRA) de Katibougou.Cette réalisation a annoncé qu’il y a 94 collecteurs dont 24 sont naturels et 70 sont construits en maçonnerie de béton ou de pierres. Elle a également rapporté que les 24 collecteurs sont souvent aménagés sur certains tronçons. « Sur ces 94 collecteurs, les eaux de 58 finissent leurs courses dans le fleuve. Ces collecteurs constituent, selon cette étude, les premiers facteurs de pollution du fleuve Niger », affirme le rapport technique 2020 du projet« Cart’Eau ». Tout en indiquant que les collecteurs sont initialement conçus pour l’évacuation des eaux de pluie. Mais seilon les acteurs de cette étude, le constat est que les collecteurs de la ville sont littéralement transformés en égouts d’eaux usées, en dépotoirs des déchets solides et en réceptacles des boues de vidange à partir de branchements des toilettes de certains ménages riverains.Je En outre de la pollution du fleuve Niger, le rapport a signalé que cette action contribue à la dégradation des collecteurs. Elle peut avoir comme conséquence, des éboulements, une sédimentation importante et une prolifération des plantes aquatiques à leur sein provoquant une obstruction à l’écoulement. Les responsables du projet ont précisé que « ce qui conduit naturellement aux inondations ». Ils ont aussi annoncé qu’il n’existe aucune station de traitement des eaux usées urbaines à Bamako. Sauf le système de lagunage inefficace à Sotuba en Commune II et auquel sont connectées quelques unités industrielles qui y acheminent leurs effluents.Ce rapport a également évoqué la question de déchets solides et leur gestion dans la capitale. Il a dénombré 13 sites de dépôt de transit. Et il a expliqué que ces sites ne sont pas en bon état et ou pas bien gérés. « Ces dépôts débordent dans les voisinages immédiats dont les routes ». Car ils débordent généralement sur les routes », affirme le rapport. « La ville ne dispose pas de déchetterie pour une gestion optimale des ordures. Quant au seul site d’enfouissement de décharge finale à Noumoubougou, il est actuellement fermé », ajoute-t-il.Ce travail a aussi signalé l’absence totale de station de traitement des boues de vidange pour la ville. D’après les auteurs de ce travail, ces types de déchets sont généralement acheminés sur 2 sites de la zone aéroportuaire de Bamako à Gouana et Flabougou pour les y déverser à l’air libre.Ces boues de vidange terminent leur trajectoire dans le Fleuve Niger en période pluvieuse, continuent-ils. Selon projet Cart’Eau, il y a d’autres sites illicites de déversements des boues de vidange près de Kati, à Tienfala.L’étude a estimé le débit cumulé des eaux usées rejetées dans le Fleuve Niger à la traversée de Bamako à environ 611 548 m3 par jour soit plus de six cent millions de litres.MalibookNews – La rédaction.