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Au Sahel, l’inévitable dialogue avec les groupes armés

Faut-il parler avec les djihadistes du Sahel ? Des ONG en sont convaincues. Tout comme une partie de la classe politique locale du Mali et du Burkinabé qui veut éviter de nouveaux affrontements.

C’est un pas vers la résolution de la guerre que viennent de franchir les populations du centre du Mali. Fin janvier, trois accords de paix ont été signés par les chefs de village du cercle de Koro, dans la région de Mopti, majoritairement habitée par les communautés peuls et dogon qui se déchirent depuis 2017. Elles s’y engagent désormais  à tout mettre en œuvre pour maintenir la paix ​.

La querelle est vieille entre les éleveurs peuls et les dogons. Cristallisées autour de conflits fonciers qui ont ouvert la brèche aux groupes extrémistes, les tensions locales ont vite tourné à la guerre ouverte à l’arrivée des djihadistes dans une zone où la force française Barkhane n’a pas de mandat pour intervenir.

Rien que pour les communes concernées par les accords de paix de janvier, 728 personnes ont été tuées à cause des rixes intercommunautaires depuis la fin de l’année 2017 et 14 700 ont dû fuir leur foyer.