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TRANSITION : Les événements seraient ils entrain de donner raison à Boubou Cissé ?

Il est vrai que depuis un moment, le nom de Boubou Cissé revient sans cesse dans les posts des internautes comme si un vent de nostalgie s’était emparé de la toile en faveur de l’ancien premier.

Ce regain de sympathie a commencé avec la remontée en puissance du coronavirus ces dernières semaines dans notre pays. En effet, comme l’on écrit certains internautes, « le gouvernement Boubou Cissé était sur le terrain avec les équipes sanitaire ».
Il est vrai que lui et son gouvernent étaient sur le terrain tous les jours pour distribuer les kits, réceptionner du matériel, tenir des rencontres techniques et un point de presse journalier quant à l’évolution de la maladie.
Son dispositif était si efficace qu’il réussit à organiser les élections présidentielles en pleine crise sanitaire sans que cela ne soit préjudiciable à la rupture de la chaîne de transmission. Il su mobiliser les ressources tant locales qu’internationales pour faire face aux conséquences socio économiques de cette maladie.

ARTICLE 39
Pour ce qui est de la grève de l’UNTM, l’on se souvient tous de ses positions pour ce qui était de l’application de l’article 39, qu’il n’a jamais dénié mais négocié un ré échelonnement compte tenu des moyens de l’état.
Il avait par contre avancer quelques inquiétudes qui reviennent aujourd’hui comme un effet de boomerang :

  • Si l’état consentait à payer une application immédiate de l’article 30 et que la crise s’empirant l’état n’arriverait pas à payer les salaires des fonctionnaires sans s’endetter auprès de L’Exterieur. Et ceci était une perte de légitimité à ses yeux.
  • Une fois accordée aux enseignants à l’état, tous les corps bénéficiant de statut particulier y compris y compris l’intimas allaient en demander autant.
  • Les enseignants s’arc-bouteront à cette jurisprudence pour en demander à chaque fois qu’il y aurait augmentation des indices du statut général. Donc a n’en pas finir.
    Il avait proposé comme alternative d’organiser une assise nationale afin de revoir les conditions de travail de l’ensemble des fonctionnaires maliens et ceux du secteur privé.
    Malgré, il avait proposé à l’UNTM, après la décision parachutée sur president de la République, une augmentation séquentielle de l’indice salarial du statut général des travailleurs de la fonction publique comme suit :
  • Indice plafond : 1.100
  • Janvier à juin 2020 : 1.267
  • A partir de juillet 2021 : 1.382.

Ces propositions ont été soumises a l’UNTM afin de trouver un cadre consensuel pour revaloriser les salaires du fonctionnariat sur les mêmes principes dont le collectif SYNERGIE a bénéficié de l’application de l’article 39, mais aussi d’uniformiser le calendrier d’application.

Aujourd’hui ou en sommes nous avec les grèves depuis l’application de l’article 39 ?
Blindés en carton

CHECK-POINTS
Quand en février 2020 Boubou Cissé prenait la décision courageuse d’interdire les Check-points afin de les faire remplacer par les forces de défense et sécurité régulières, ce fut le tollé.
Il a été traité de tous les noms, les milices armés, les populations, les réseaux sociaux, chacun en a eu pour son compte. Mais encore une fois l’homme est resté stoïc et ferme sur sa décision.
Malgré toute la consigne médiatique et le lobbying des communautés, il n’a point cède jusqu’au coup d’état.
Mais depuis cette sortie de Youssouf Toloba, d’abord ce 16 décembre 2020, puis 4 jours plus tard, le 20 décembre, pour demander le retour immédiat et nécessaire de l’armée pour assurer leur sécurité, nous comprenons aisément, que la dure décision de l’ancien premier ministre était impérative pour la survie même des populations.
Maintenant que l’armée s’est retirée, la menace djihadiste s’est démultipliée et les milices dogons, qui s’étaient opposées au retour des check-points, demandent le retour de l’armée.
La population de Bandiagara s’est également engouffrée dans la danse en organisant une grande manifestion pour les mêmes raisons : le retour de l’armée et des fameux check-points comme avait su l’imposer le Dr Boubou Cissé.

Entre-temps à Farabougou l’armée a laissé la place aux civils en armes sur fonds de négociations inter religieux et chefs de milices.

BAD