En juillet 2018 lors du démantèlement de la colline du crack à la Porte de La Chapelle, j’avais proposé au Premier ministre l’aide de la Région pour ouvrir véritable une structure de désintoxication et de sevrage des toxicomanes, seule solution selon moi pour en finir avec l’enfer du crack dans le nord-est parisien. Cette proposition est restée sans réponse. Je le regrette. Depuis 3 ans, le Gouvernement et la Ville de Paris ont préféré se renvoyer la balle et déplacer le problème de quartier en quartier plutôt que de le résoudre comme je le proposais.
Aujourd’hui, il y a urgence : non seulement la situation ne s’est pas améliorée mais elle s’est considérablement dégradée ! Alors qu’on ne dénombrait qu’une centaine de toxicomanes sur la colline il y a 3 ans, ils sont désormais plus d’un millier en errance dans les quartiers du nord-est de Paris.
Bien que ce ne soit pas une compétence de la Région Ile-de-France, je ne puis me résoudre à ce que des Franciliens souffrent et se sentent à ce point abandonnés et méprisés. Je prends donc mes responsabilités en proposant à nouveau à l’Etat et à la Ville de Paris d’ouvrir un centre ad hoc de désintoxication et de sevrage pour une prise en charge de longue durée, avec un accompagnement médical, psychiatrique et social, pour sortir les toxicomanes de la rue et redonner de l’oxygène à des riverains à bout. Evidemment, cet effort doit aller de pair avec une réponse policière et pénale ferme et déterminée contre le trafic et pour rétablir la tranquillité publique dans le quartier.
C’est pour faire ces propositions et apporter des solutions ambitieuses et concrètes que je suis allée à la rencontre des riverains des Jardins d’Eole aux côtés de Rachida Dati qui portera cette proposition au prochain Conseil de Paris.
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