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🚨URGENT !!Mali : la légalité ou pas du CNT doit être tranchée par la cour constitutionnelle, estime la POCIM

🚨URGENT !!Mali : la légalité ou pas du CNT doit être tranchée par la cour constitutionnelle, estime la POCIM

Les chefs d’États de la CEDEAO ont rĂ©affirmĂ© ce dimanche 30 mai la nĂ©cessitĂ© de respecter la pĂ©riode de transition de 18 mois au Mali. Ils ont aussi exigĂ© la tenue des prochaines Ă©lections prĂ©sidentielles au plus tard en fĂ©vrier 2022, comme prĂ©vu. Pour des acteurs de la sociĂ©tĂ© civile et la classe politique du Mali, cela est bien « possible » si les autoritĂ©s de la transition priorisent les rĂ©formes Ă  entreprendre. En attendant, « les membres du CNT ne sont pas dans la lĂ©galitĂ© », dĂ©clare le Pool d’observation citoyenne du Mali (Pocim qui demande Ă  la cour constitutionnelle de trancher sur cette question.

Il s’agit d’un Â« test dĂ©cisif » pour les autoritĂ©s de la transition actuelle, indique le parti URD. Selon Ibrahim Sylla, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral adjoint de l’URD, « si on se donne comme prioritĂ© l’Ă©lection prĂ©sidentielle et les Ă©lections lĂ©gislatives, c’est tout Ă  fait possible dans le dĂ©lai qui nous reste ». « Il faut simplement savoir s’y prendre et planifier le processus », ajoute-t-il. M. Sylla souligne aussi que « la relecture de la loi 0 10 relative Ă  l’élection des dĂ©putĂ©s en rĂ©publique du Mali et Ă  partir de lĂ , relire la loi Ă©lectorale », sont les conditions pour y arriver.

Du cĂ´tĂ© de la sociĂ©tĂ© civile, la transition doit nĂ©cessairement trancher la question de la lĂ©galitĂ© du ComitĂ© National de Transition, affirme le chef de mission du Pool d’observation citoyenne du Mali (Pocim). Selon Dr. Ibrahima Sangho, « il faut des reformes qui sont vraiment nĂ©cessaires pour qu’on aille Ă  des Ă©lections crĂ©dibles Ă  la fin de la transition. Il faut obligatoirement un referendum, la prĂ©sidentielle et les Ă©lections lĂ©gislatives ». Mais il ajoute qu’« avant cela, les membres du CNT ne sont pas dans la lĂ©galitĂ© et jusqu’Ă  prĂ©sent la question du CNT n’est pas tranchĂ©e. Aujourd’hui la cour suprĂŞme doit donner son verdict, si le CNT est lĂ©gal ou pas ».

Le prĂ©sident de la transition Assimi GoĂ®ta tente de rassurer par rapport Ă  l’organisation prochaine des Ă©lections dans le dĂ©lai. Mais en attendant, les regards sont tournĂ©s vers la formation du prochain gouvernement « consensuel et inclusif ».

Pour certains observateurs, la CommunautĂ© Économique Des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a Ă©tĂ©  »flexible » envers le Mali. L’enseignant – chercheur Ousmane Ouane estime cependant que la suspension du Mali des instances de la CEDEAO peut avoir des consĂ©quences sur le pays dans les prochains jours.

Source: Studio Tamani