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Insécurité dans le centre du Mali, l’Etat appelé à s’assumer !

Il faut reconnaître que depuis la levée des check-points de l’armée à la suite du coup d’état, les groupes armés extrémistes mènent la vie dure aux populations civiles à travers exactions et meurtres de toute sorte.

Pour tenter d’apporter une réponse aux populations, les communautés de chasseurs traditionnels communément appelés les Donzos, s’organisent de plus en plus pour protéger leurs communautés majoritairement Sogoba. Or, il fait le préciser, ces donzos assimilés à des groupes d’autodéfense n’ont aucune raison d’être car il revient à l’Etat, uniquement aux FDS de porter des armes et de sécuriser nos populations. 

Par conséquent, les autorités de la Transition devraient s’employer à sommer sans délai ces groupes armés et milices d’autodéfense en rappelant qu’il est encore temps de déposer les armes afin d’intégrer l’armée nationale reconstituée. Et cela, les dispositions de l’accord pour la Paix et la réconciliation issu du processus d’Alger lisse la porte ouverte à tous ces groupuscules armés qui souhaiteraient déposer les armes et s’inscrire dans la logique de la Paix et de la Réconciliation nationale.

Pour arriver à recaser tous ces hommes en armes, encore une fois, le processus de DDR prévue sans les dispositions de l’accord pourraient s’appliquer dans la zone concomitamment avec l’insertion des anciens combattants Donzos volontairement désarmés, dans la nouvelle armée nationale reconstituée.

Le risque est d’éviter à tout pris de tomber dans le sectarisme et le communautarisme dans les propositions de solutions même si la majorité devra être adaptée pour asseoir la maîtrise et la prise en compte des préoccupations de leur terroir.

Les ordres et la vision du gouvernement sous l’impulsion du président de la transition doivent être claires : Que l’armée reprenne ses positions sans délai et que tout homme en arme soit désarmé et traduit devant la justice. Pour cela, aucune indulgence ne sera de mise.

Il est impératif que l’Etat reconnaisse et assume sa responsabilité régalienne à assurer la sécurité des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire.

Aujourd’hui, les maliens doivent être rassurés quant à la volonté du gouvernement à assurer leur sécurité tout en améliorant visiblement leurs conditions de vie en s’attaquant aux vrais problèmes sociaux comme l’accès à l’eau, à l’éducation, à la santé entre autres.

Pour l’heure, le fossé creusé entre gouvernants et gouvernés n’incite pas les maliens au dialogue et à la cohésion sociale.

au vivre ensemble car « personne ne viendra faire le Mali à notre place! »

8. « Que Dieu bénisse le Mali! » à la fin de chaque intervention.

Pour être crédible la transition malienne doit poser des actes forts comme le redéploiement des FAMA pour réoccuper les camps désertés  Sendegué, Labezanga avec une équipe technique (de préférence génie militaire) pour commencer à installer des forages, des lampadaires solaires, un groupe électrogène dans chaque camps militaire.

Afin de faire face à cette menace de plus en plus grandissante dans la région, la hiérarchie devrait organiser rapidement le redéploiement de renforts supplémentaires pour renforcer le dispositif sécuritaire du cordon central. Leur départ devra suivre automatiquement. 

Il s’agit de prendre les dispositions pratiques pour organiser le redéploiement des hommes à Mopti et Nara pour un départ avant de les dispatcher au fur et à mesure de l’opération de récupération des anciennes positions abandonnées.

En ce moment, la gendarmerie pourrait reprendre toute sa place dans la sécurisation des axes routiers.

Pour ce qui est de l’appropriation de la vision gouvernementale par les communautés à la base, il va falloir amplifier la communication autour du dispositif prévu par l’état pour suppléer à la suppression des milices pour rassurer l’opinion locale par le retour effectif des forces de défense et de Securité maliennes, précédé par des mesures fortes et accompagnées de décisions politiques courageuses pour une plus grande adhésion des communautés locales sans lesquelles tout ceci serait vain.

MalibookNews