Gauthier Pasquet : coup d’œil rapide sur le profiling d’un tireur embusqué!
Un faux-profil créé il y’a à peine une année et qui comptabilisent plus de 4.000 followers est devenu le fer de lance de la propagande française sur Twitter dans cette guerre de communication contre le Mali.
Appartenant à un réseau bien implanté dans l’administration d’Etat au regard des informations parfois en sa possession.
Même si les informations qu’il publie ne sont pas forcément « ultra confidentielles », mais la primauté qu’il a parfois de les éditer sur son profil en exclusivité le rendent crédible aux yeux des internautes. Évidemment, il en profite pour lancer des fake News souvent incendiaire, dans le but de déstabiliser le dispositif de communication patriotique spontanément mis en place par les internautes maliens pour défendre leur pays sur les réseaux.
Aussi, ce faux-tweet attribué au ministre Abdoulaye DIOP, les fausses allégations sur la gestion de la page Facebook de la Primature dans l’entre-intérim, les mensonges sur l’incapacité de l’armée à transporter ses troupes à Gao…
Autant de mensonges au travers desquels, « il prêche souvent le faux pour avoir le vrai », au risque de pousser l’état à réagir à ses tweets.
En même temps, ces contre-vérités révélés sur la toile ont réveillé la méfiance des internautes maliens porter atteinte à sa crédibilité de journaliste dont il se réclame.
Dans ces tweets, il transcrit ses scripts avec une bonne connaissance de notre dialectique, ciblant les infos qui accrochent l’opinion malienne tels que la sécurité, la corruption.
Il suscite des rumeurs et des doutes sur la bonne marche de la transition malienne.
Il se déclare être journaliste alors que la majorité de ces infos sont tendancieuses et jettent quotidiennement le discrédit sur l’État.
Focalisé sur le Mali, ses réactions s’intéressent également aux intérêts et cibles français dans d’autres pays africains.
Même si toutes les pistes sont à explorer certes, les regards de l’opinion sont tournés vers les services de renseignements français, qui se sont infiltrés dans l’administration malienne depuis des décennies, parfois représentés par des personnalités diplomatiques et autres chargés d’affaires officiels ou officieux.
La piste d’une agence de communication spécialisée dans la propagande à laquelle la DGSE livrerait les infos ne serait pas en reste.
Nous y reviendrons dans notre enquête exclusive, en attendant les services de renseignement sont à la tâche pour débusquer l’intéressé.
BAD pour Malibook.net