TOGO :: Faure Gnassigbé ciblé par Paris à cause du dossier MALI!
Malgré la libération de trois soldâtes sur les 49 soldats ivoiriens interpellés au Mali, sous l’égide du ministre togolais des Affaires étrangères, l’Elysée en voudrait au President Faure Gassigbe EYADEMA pour son approbation des exigences maliennes, malgré les injonctions du colon français.
Pour cause, plusieurs chefs d’État Africains et diplomates s’accordent sur la fait que malgré les instructions de l’Élysée voulant sceller le sort du dossier Mali, le détachement du Togo aurait mis la coalition pro occidentale en position de faiblesse face à la transition malienne.
Il est clair qu’au regard des preuves matérielles exposées par le Mali à son endroit, le Président Faure, a naturellement trouvé que c’était le moindre mal d’accéder aux exigences de la partie malienne qui résumerait essentiellement à :
⁃ une excuse publique,
⁃ un engagement ferme à respecter les procédures en la matière, tant internationales qu’en matière de législation locales,
⁃ un engagement ferme pour que la Côte d’Ivoire ne constitue plus une arrière-base pour les hommes politiques manœuvrant pour déstabiliser le Mali, qu’ils soient sous mandat d’arrêt international ou pas.
Le Gouvernement de transition a marqué son étonnement, au regard de toutes les preuves présentées par le Mali, et corroborer par la MINUSMA, que la Côte d’Ivoire revienne sur ses pas et traite le Mali de preneurs d’otages.
Sans compter la reconnaissance de manquements graves de la part de la Côte d’Ivoire par la voix du directeur de Cabinet du President OUATTARA.
Toutes choses pouvant décourager le Mali dans sa dynamique d’arriver à un dénouement rapide et ayant déjà consenti certaines « facilités », sollicitées par ses pairs comme le President sénégalais Macky Sall lors de sa visite à Bamako.
Nous nous garderons de rappeler les faits qui ont été suffisamment exposés dans nos lignes, mais la libération de ces trois dames pour raisons humanitaires, ne saurait être interprétée comme un échec de la Médiation togolaise entre Bamako et Abidjan.
Le Mali tient à faire valoir ses droits et affiche un nouveau visage, un leadership qui fait peur à double titre.
Tout d’abord au regard des révélations qui pourraient surgir des deux contentieux du jour : L’affaire dite des 49 soldats ivoiriens et celle de la plainte portée par le Mali devant le Conseil de sécurité de l’ONU.
Ensuite, l’effet boule de neige que cette affirmation de la souveraineté du Mali, saluée par toutes les opinions africaines, pourrait avoir sur la politique « Françafrique » et sur la géopolitique internationale au profit de l’émancipation des peuples d’Afrique.
Ambassagou pour Malibook.net