🚨Diplomatie :: Mali • Niger : Niamey veut priver les maliens de carburant au profit de la MINUSMA.
Ce 21 septembre 2022, par Note de service, le directeur général des douanes du Niger a suspendu les autorisations de transit de produits pétroliers vers le Mali.
Même si aucune raison n’a été officiellement évoquée jusque là , une chose est sûre cette mesure discriminatoire et injustifiée n’a rien à voir avec la déclaration du Premier ministre malien à la Tribune des Nations Unies le 25 septembre dernier.
D’ailleurs au moment où cette note était ventilée, le colonel Abdoulaye MAIGA et sa délégation n’avaient pas encore quitté le sol malien, veille de la fête d’indépendance.
Alors qu’est-ce qui motive cette décision ?
Pourquoi le President Bazoum aurait-il décidé d’imposer un embargo pétrolier sur le Mali ?
Autant de questions sans réponse, ajoutées aux attaques multiples sur les médias, que l’on se demande qu’a-t-il contre la Transition malienne a s’acharner ainsi contre ses autorités qui bénéficient pourtant du soutien populaire.
Le plus surprenant dans tout cela, c’est que cette même note de service exempt la MINUSMA de cette interdiction visant manifestement les populations maliennes, en voulant les priver du liquide sésames.
Ils veulent ainsi pousser les populations du nord à se rebeller contre la Transition du fait de ces pénuries mafieuses organisées. Mais qu’ils se détrompent, au delà de la résilience du Peuple malien, le President Poutine avait déjà rassuré dans son discours à l’adresses des ambassadeurs accrédités à Moscou. Dans son allocution il réaffirmait son soutien à « l’autorité provisoire » et s’engageait a assurer le ravitaillement du Mali non seulement en produits pétroliers, mais également en produits alimentaires, engrais, transfert de compétences à travers la formation et l’industrie entre autres…
Heureusement entre temps, grâce à leur capacité d’anticipation, la diplomatie malienne avait également ouvert deux nouveaux corridors à travers la Guinée et la Mauritanie.
Conakry étant le port le plus proche de la frontière et de la capitale malienne, les relations séculaires plus fortes, le processus va bien au delà d’un simple corridor de ravitaillement.
L’ambition s’étend et s’exerce déjà sur une véritable intégration bilatérale, garantissant la libre circulation, la sécurité des personnes et de leurs biens entre les deux pays.
Pour preuve, malgré toutes les injonctions de la CEDEAO et de son mentor français, la Guinée n’a jamais voulu fermer ses frontières au Mali, ce qui lui valut la note de mauvais élève et de sanctions injustifiées.
N’y aurait-il pas un risque pour que ce stock destiné à la MINUSMA, soit utilisé pour ravitailler ses anciens compagnons de lutte ; hier rebelles mercenaires entre la Lybie, le Mali le Niger, aujourd’hui mercenaires terroristes sur la ligne des frontières avec pour objectif de déstabiliser le Mali.
Pour le moment nous ne savons pas quelle va être la réaction des autorités qui ont décidé de désormais répondre à tout acte posé contre le Mali sur le principe de « réciprocité », cette décision en s’appliquant n’épargnera pas la MINUSMA.
Malibook.net :: La RĂ©daction