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NIGER : DE PLUS EN PLUS DE VOIX SE LÈVENT CONTRE UNE INTERVENTION MILITAIRE DE LA CEDEAO QUI DEVIENT DE PLUS EN PLUS IMPROBABLE.

Après le trio Burkina, Mali, Guinée et les pays limitrophes du Niger comme le Tchad et l’Algérie, le Togo de Faure EYADEMA fait part de son refus categorique et sans appel à l’Élysée que l’espace aérien togolais ne pourra être utilisée pour une quelconque intervention militaire contre le Niger.

Ce refus vient s’ajouter au niet brandi au Parlement par les senateurs nigerians votant contre la decision du President Tinubu BOLA, d’engager l’armée nigériane dans ce conflit « télécommande » à fortiori ouvrir l’espace aérien aux occidentaux, dissimulés sous la bannière de la force d’attente de la CEDEAO, vide de coquille.

Envahir le Niger par le Nigeria voisin est une aventure qui ne peut etre tenté aujourd’hui car il y’a fort longtemps que l’Armée nigériane a perdu la main sur cette zone de non-droit contrôlée par Boko Haram. Hélas, combattre le Peuple frère du Niger est plus important qu’eradiquer Boko Haram au Nigeria.

D’un point de vue logistique, comment la CEDEAO ne dispose pas de moyens pour doter cette force immediatement en personnel, en equipements, en logistique diverse. Où prendraient-ils les fonds pour financer cette guerre dont leurs propres populations et leurs propres economies en seront impactés du silole fair de la de localisation des importations et exportations des quatre pays du Sahel en situatuon de renversement de régime.

Par ailleurs des murmures sous fonds de pas de bottes se font entendre au sein de l’armée ivoirienne contre cette guerre pendant qu’au Sénégal, la confrerie des Mourides et le lobby Peul « Al Pulaar International » ont tous deux envoyé des émissaires à Macky Sall pour marquer leur désapprobation de la décision de la CEDEAO et de se désolidariser de l’action militaire. Ce qui l’a d’ailleurs pousser à s’exprimer en Pulaar à la fin de la rencontre pour tenter maladroitement de justifier sa posture.

Juridiquement, la CEDEAO ne peut ordonner une intervention militaire sans l’accord de la Russie et de la Chine au sein du Conseil de Sécurité, deux pays qui ont pourtant fortement marqué leur opposition à toute intervention militaire.
A croire que cette menace d’intervention militaire est un verigable coup de bluff.

Au rythme des événements, nous pouvons envisager l’entrée en jeu de la société civile non seulement des quatre pays mais également des autres pays membres de la CEDEAO prônant une intervention militaire, pour pour les uns manifester leur soutien aux nouvelles autorités transitoires, mais egalement mettre pression sur certains Chefs d’Etat à abandonner leur projet d’agression d’un État souverrain pour une affaire de politique interieure.
Pour ces quelques raisons parmi tant d’autres, il ya lieu de penser que cette menace d’intervention militaire est un veritable coup de Poker ou tout simplement une affaire mal pensée par des dirigeants empressés d’exécuter les ordres de l’Élysée sans consulter leurs propres experts et spécialistes.
Attendons de voir…