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GABON : UNE TRANSITION DE VINGT-QUATRE MOIS POUR DES ÉLECTIONS EST « UN OBJECTIF RAISONNABLE » SELON LE PREMIER MINISTRE.

Raymond Ndong Sima, 68 ans, a été porté à la tête du gouvernement de la transition par le général Oligui Nguema. Il était auparavant l’un des ténors de l’opposition à M. Bongo.
Un délai de deux ans avant les élections libres promises au Gabon par les militaires ayant renversé le président Ali Bongo est un « objectif raisonnable », a estimé dimanche 10 septembre auprès de l’Agence France-Presse le premier ministre de transition. Le 30 août, l’armée a renversé Ali Bongo Ondimba, au pouvoir depuis quatorze ans, quelques instants après qu’il a été proclamé réélu au terme d’une élection jugée frauduleuse par les militaires et l’opposition. Le général Brice Oligui Nguema, proclamé président de la transition, a promis aussitôt de rendre le pouvoir aux civils par des élections au terme d’une période dont il n’a pas annoncé la durée.

« Il est bon de partir sur un objectif raisonnable en disant : nous avons le souhait de voir le processus aboutir en vingt-quatre mois pour qu’on puisse revenir à des élections », a déclaré Raymond Ndong Sima, un civil nommé premier ministre jeudi par les militaires, ajoutant que cette période pourrait être « légèrement supérieure ou inférieure ». M. Ndong Sima, 68 ans, a été porté à la tête du gouvernement de la transition par le général Oligui Nguema. Il était auparavant l’un des ténors de l’opposition à M. Bongo.

Le coup d’Etat du 30 août s’est fait en quelques instants et sans effusion de sang, tous les chefs de corps de l’armée et de la police s’étant rassemblés derrière le général Oligui. Les militaires putschistes, qui jouissent du soutien d’une très grande majorité de la population et de l’opposition, assurent avoir agi pour « préserver des vies humaines » après une élection contestée et pour mettre fin à la « mauvaise gouvernance » et la « corruption » dont ils accusent le clan Bongo.

Source : lemonde.fr