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ATTAQUE DE LÉRÉ : LA MAURITANIE, NOUVELLE TERRE D’ACCUEIL DES TERRORISTES DANS LE SAHEL ?

Depuis la prise de pouvoir par les militaires au Mali, au Burkina et au Niger les groupes armés belligérants ont de plus en plus de mal dans la bande sahelo sahelienne.
Profitant de la porosité des frontières, les groupes terroristes avaient pour habitude de se déplacer entre ces trois lignes de frontières pour echapper aux forces loyalistes de part et d’autre, contraints à ne pas s’aventurer au-delà de leurs propres frontières.

Depuis, une nouvelle dynamique sécuritaire s’est imposée entre ces trois pays transfrontaliers. Désormais les terroristes ambulants n’ont plus la possibilité de se trimballer entre leurs frontières sans crainte, ni foi, ni loi…

Du côté du nord-ouest du Mali, la ligne de frontière mauritanienne reste la plus complexe du fait que la Mauritanie ne s’inscrit pas dans la même dynamique de cooperation franche.
En effet, pendant que le Mali, le Burkina et le Niger s’unissent institutionnellement et politiquement, pour mener des actions communes de securité respective et collective, le pouvoir de Nouakchott laisse des bandes armées cheminer sur son teritoire pour attaquer les forces de défense et les populations maliennes comme ce fût le cas du bateau Tombouctou ce 7 septembre 2023, ayant occasionné des centaines de victimes civiles et militaire, et qualifié par le FIDH, l’instance suprême des Droits de l’Homme comme « Crime de guerre ».

Ce dimanche 17 septembre 2023, ces mouvements armés et leurs alliés terroristes regroupés au sein de la CMA (Coordination des Mouvements de l’Azawad), lourdement armés ont attaqué les positions de l’armée régulière à Lére.

Quelques heures plus tard, les assaillants mis en deroute par les FAMA se sont repliés en partie dans un hopital à quelques dizaines de kilomètres de la frontière malienne, sur territoire mauritanien après de violents combats.

Comment la Mauritanie, a t-elle pu laisser rentrer sur son territoire une horde de combattants lourdement armés, qui viennent d’attaquer un pays souverrain et voisin, pour ensuite les accueillir royalement sans que personne ne s’offusque ou ne réagisse ?

Sur les images de la chaîne ALJAZEERA, le constat est clair : ce sont bien les mêmes qui ont attaqué les camps des FAMA à Léré qui sont internés dans un hopital de campagne à Bassikounou, mieux equipé que l’hopital de Nouakchott pour prendre en charge ces dizaines de blessés graves, rescapés de la riposte des FAMA.
Il est précisé par ailleurs que huit sont dans un état critique et en attente d’être évacué…
Est-ce à penser que les dispositions etaient prévues pour ce cas d’extrême ?

Pour memoire, en 2012, le Général Diendiéré, avait été dépêché à l’époque par Blaise Compaoré pour exfiltrer par hélicoptère le nommé Bilal Ag Charif, Chef de guerre de la CMA, grièvement blessé lors d’affrontements avec ses propres alliés du Mujao et d’Aqmi pour le contrôle de la region de Gao, laissant les soldats maliens sous-equipés à leur propre sort.

Aujourd’hui ce Mali est débout, son Peuple est fier, ses soldats prêts et engagés pour la Patrie, main dans la main avec les peuples du LIPTAKO-GOURMA, pour faire front commun contre les ennemis de tout acabit.

Malibook.net | La Rédaction.