NIAMEY, 7 octobre (Reuters) – Le Niger a réduit de 40 % ses dépenses prévues pour 2023 en raison des sanctions internationales imposées après la prise du pouvoir par l’armée lors du coup d’État de juillet, entravant encore davantage l’économie de l’un des pays les plus pauvres du monde, a déclaré la junte dans un communiqué. une déclaration télévisée samedi.
Le budget de cette année, initialement prévu à 3 290 milliards de francs CFA (5,3 milliards de dollars), a été réduit à 1 980 milliards, indique le communiqué, sans préciser où se situeraient les réductions.
Des soldats de la garde présidentielle ont arrêté le président Mohamed Bazoum le 26 juillet et ont mis en place un gouvernement de transition, l’un des récents coups d’État dans la région du Sahel en Afrique de l’Ouest.
Cette prise de pouvoir a suscité la condamnation du bloc régional de la CEDEAO, de l’Union européenne et des États-Unis, qui ont imposé des sanctions , gelé les avoirs ou interrompu l’aide.
Un blocus commercial a fait grimper le prix des denrées alimentaires et créé une pénurie de biens vitaux, notamment de médicaments vitaux. Mais cela ne semble pas avoir entamé le soutien populaire à la junte dans le pays, où beaucoup en avaient assez des difficultés et de la corruption perçue sous le régime Bazoum.
Le Niger, pays aride situé à la lisière sud du désert du Sahara, est le septième producteur mondial d’uranium, le métal radioactif largement utilisé pour l’énergie nucléaire et le traitement du cancer.
Le pays est également en proie à la pauvreté et à une insécurité persistante causée par des groupes islamistes violents. Elle dépend énormément de l’aide. Selon ses projections initiales, environ 40 % du budget de cette année devait provenir de partenaires extérieurs.
Source : koaci.com
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