« Le nègre ignore que ses ancêtres qui se sont adaptées aux conditions matérielles de la vallée du Nil, sont les les plus anciens guides de l’humanité dans la voie de civilisation. » Cheikh Anta Diop
L’idée d’un droit de la femme ou autre similaire n’est qu’une fourberie de babylon système qui réserve une journée dans l’année de célébration à la femme.
Avant l’arrivée de l’Islam et du christianisme, les civilisations africaines ont toujours accordé une place importante aux femmes.
Considérées comme complémentaires à l’homme sur le plan social, politique, économique, militaire et spirituel ; et divinisées depuis la plus haute antiquité, la notion d’infériorité de la femme n’existait pas. Dans la culture egypto-nubienne, elles avaient accès à toute les filières d’étude de l’époque comme les hommes et pouvaient prétendre à tous les postes de commandement, à l’image de la reine Tiyi, épouse du pharaon Amenhotep III, qui fut ministre ou à Pésèshet (vers -2263) qui fut la plus ancienne physicienne et femme médecin connue de l’histoire de l’humanité a diriger un corps de médecins composé de femmes.
A cette époque les femmes pouvaient être pharaons, prêtresses, ministres, scientifiques et philosophes. Dans bien des cas, notamment a Méroé, au royaume du Ghana et en Angola leur pouvoir politique et militaire était supérieur a celui des hommes.
Ce n’est que suite aux multiples invasions assyriens, perses, gréco-romains, berbères, arabes, turco-mongoles et européennes que la place de la femme africaine s’est détérioré avec l’imposition de mœurs patriarcaux, misogynes (dont le port du voile islamique, l’excision, les viols, etc …).
Malgré cela l’Afrique conservent quelques vestiges du matriarcat. Avec l’occidentalisation forcée et la disparition des langues vernaculaires, la conscience collective perd peu à peu le souvenir de sa source originelle. Seule demeure la présence massive du système patriarcal. Durant la colonisation européenne.
Source : Archives
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