𝐁𝐔𝐑𝐊𝐈𝐍𝐀 -𝐅𝐀𝐒𝐎

𝐁𝐔𝐑𝐊𝐈𝐍𝐀 -𝐅𝐀𝐒𝐎 : 𝐓𝐑𝐄̀𝐒 𝐀𝐌𝐁𝐈𝐓𝐈𝐄𝐔𝐗 𝐄𝐓 𝐎𝐏𝐓𝐈𝐌𝐈𝐒𝐓𝐄, 𝐋𝐄 𝐏𝐑𝐄́𝐒𝐈𝐃𝐄𝐍𝐓 𝐈𝐁𝐑𝐀𝐇𝐈𝐌 𝐓𝐑𝐀𝐎𝐑𝐄́ 𝐃𝐄́𝐅𝐈𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎̂𝐓𝐄 𝐃’𝐈𝐕𝐎𝐈𝐑𝐄
𝑨 𝑪𝒐𝒆𝒖𝒓 𝒗𝒂𝒊𝒍𝒍𝒂𝒏𝒕, 𝒓𝒊𝒆𝒏 𝒅’𝒊𝒎𝒑𝒐𝒔𝒔𝒊𝒃𝒍𝒆, 𝒕𝒆𝒍 𝒔𝒆𝒎𝒃𝒍𝒆 𝒅𝒆𝒗𝒆𝒏𝒖 𝒍𝒆 𝒍𝒆𝒊𝒕𝒎𝒐𝒕𝒊𝒗 𝒅𝒖 𝑷𝒓𝒆́𝒔𝒊𝒅𝒆𝒏𝒕 𝑰𝒃𝒓𝒂𝒉𝒊𝒎 𝑻𝒓𝒂𝒐𝒓𝒆́, 𝒒𝒖𝒊 𝒏𝒐𝒖𝒓𝒓𝒊𝒕 𝒅𝒆 𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅𝒆𝒔 𝒂𝒎𝒃𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝑩𝒖𝒓𝒌𝒊𝒏𝒂 𝑭𝒂𝒔𝒐 𝒆𝒕 𝒄𝒓𝒐𝒊𝒕 𝒓𝒆𝒍𝒆𝒗𝒆𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅𝒔 𝒅𝒆́𝒇𝒊𝒔, 𝒔𝒊 𝒍𝒂 𝒗𝒐𝒍𝒐𝒏𝒕𝒆́ 𝒚 𝒆𝒔𝒕 . 𝑪𝒐𝒏𝒇𝒊𝒂𝒏𝒕 𝒆𝒏 𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒕𝒆𝒏𝒕𝒊𝒂𝒍𝒊𝒕𝒆́𝒔 𝒅𝒖 𝒔𝒐𝒍 𝒃𝒖𝒓𝒌𝒊𝒏𝒂𝒃𝒆̀, 𝒒𝒖𝒊 𝒔𝒆𝒍𝒐𝒏 𝒍𝒖𝒊 𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒑𝒕𝒆 𝒂̀ 𝒍𝒂 𝒑𝒓𝒂𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝒕𝒐𝒖𝒕𝒆 𝒔𝒐𝒓𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒖𝒍𝒕𝒖𝒓𝒆, 𝒆𝒕 𝒎𝒊𝒔𝒂𝒏𝒕 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒃𝒓𝒂𝒔 𝒗𝒂𝒍𝒊𝒅𝒆𝒔 𝒅𝒖 𝒑𝒂𝒚𝒔, 𝒍𝒆 𝒄𝒂𝒑𝒊𝒕𝒂𝒊𝒏𝒆 𝑰𝒃𝒓𝒂𝒉𝒊𝒎 𝑻𝒓𝒂𝒐𝒓𝒆́ 𝒆𝒔𝒑𝒆̀𝒓𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒅𝒆́𝒕𝒓𝒐̂𝒏𝒆́ 𝒍𝒂 𝑪𝒐̂𝒕𝒆 𝒅’𝑰𝒗𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒔𝒂 𝒑𝒍𝒂𝒄𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒊𝒂𝒍 𝒅𝒖 𝒄𝒂𝒄𝒂𝒐.
Le Chef de l’Etat burkinabè lance un défi à la Côte d’Ivoire, et ambitionne de battre ce voisin ce voisin du sud-ouest dans la production du cacao.

Le Capitaine Ibrahim Traoré entend briser les limites que l’africain s’est fixé, du fait du » formatage des colons » . Pour lui, il est temps de ne plus se laisser rouler dans la farine et croiser les bras sur les vieux stéréotypes. Très optimiste, il s’estime prêt à entamer des expériences notamment en matière d’agriculture, afin non seulement de démontrer à la face du monde la capacité et la richesse du sol burkinabè, mais aussi accélérer le processus de la croissance économique amorcée depuis quelques mois, et créer de l’emploi.

» Ils ont passé le temps à nous mentir à l’école qu’on ne peut pas cultiver du blé, du Cacao et du Café au Burkina Faso c’est faux, on peut tout cultiver dans notre pays et ça marche bien et nous allons les développer« , a assuré le Capitaine Ibrahim au cours d’une récente sortie, convaincu que quand bien même le pays ne figure pas sur la liste des pays producteurs de cacao en Afrique, si le Burkina Faso se décide à devenir dans les trois ou cinq prochaines années le roi de l’exportation du Cacao, il le sera.

» Je vous le dis et je vous répète que tout pousse au Burkina Faso. On nous avait menti (…) Si nous décidons aujourd’hui au Burkina Faso d’être dans 3 ans ou 5 ans premier exportateur de cacao, nous le serons parce que nous le pouvons « , a -t-il soutenu. Une conviction que le Chef de l’Etat tire de l’expérimentation de la culture du blé, qui réussit dans les trois pays de l’AES.

« En ce qui concerne notre détermination à nous autosuffire sur le plan alimentaire, il y’ beaucoup de choses qui sont développées dans nos régions. Pour la culture du blé par exemple, qu’on nous disait d’ailleurs qu’il est impossible de le produire dans nos contrées, on le fait aujourd’hui à grande échelle« , a-t-il déclaré plus tôt dans une interview télévisée.

De par sa position géographique et la qualité de son sol, le Burkina Faso peut accueillir toutes les cultures, croit fermement le Président de la transition.

« Le message c’est de faire comprendre à la population que nous ne sommes pas obligé d’importer; on peut tout produire ici et même exporter », a-t-il ajouté.

C’est dans la dynamique de concrétiser cette vision d’une souveraineté alimentaire à l’horizon 2025 , que le Président Traoré fait de l’agriculture un des secteurs clé de sa politique de développement. Pour y parvenir, le gouvernement burkinabè a adopté en novembre dernier, une stratégie dénommée Offensive agro-pastorale et halieutique 2023-2025. Dans la mise en œuvre de ce plan, plusieurs chantiers ont été engagés, en vue de permettre aux populations de maximiser les productions.
Source : 𝐋𝐮𝐜 𝐅𝐎𝐔𝐑𝐎𝐔