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Dialogue Inter-Maliens : la phase nationale pour le retour de la paix

Dialogue Inter-Maliens : la phase nationale pour le retour de la paix

La cérémonie d’ouverture solennelle de la phase nationale du Dialogue Inter-Maliens pour la paix et la réconciliation s’est tenu ce lundi 6 mai 2024 au Centre International de Conférence de Bamako (CICB), présidée par le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi Goita, Chef de l’État. Cette importante rencontre, qui durera jusqu’au 10 mai 2024, est cruciale pour l’avenir de la paix et de la réconciliation nationale au Mali.
Le président du Comité de pilotage du Dialogue Inter-Maliens, Ousmane Issoufi Maiga, a souligné la dimension inclusive du processus, rappelant l’engagement pris en décembre 2023 par le Chef de l’État. L’ancien Premier ministre a rappelé que l’objectif général du dialogue est de contribuer à la restauration de la paix et de la cohésion sociale à travers une réconciliation durable sans ingérence étrangère. La finalité étant de permettre au peuple malien de renouer avec les mécanismes endogènes de prévention, de règlement et de gestion des conflits en vue de trouver des solutions consensuelles aux problèmes qui assaillent notre pays .
Il a aussi souligné que cette phase est l’ étape de synthèse et de consolidation des recommandations issues des discussions dans les communes, les régions, les ambassades, les consulats et les universités de Bamako et Ségou. Cette démarche assure qu’aucun Malien n’est laissé pour compte dans la quête d’une paix durable.


Le président de la Transition a indiqué que ce dialogue permettra aux maliens de se parler en toute franchise et proposer des solutions pour sortir définitivement de la crise, recoudre le tissu social et renforcer le vivre-ensemble.
Pour lui, «le Mali, considéré jadis comme un pays paisible et tranquille, s’est retrouvé depuis quelques années dans une situation conflictuelle complexe sur laquelle nous n’avions aucune entreprise». «Nous avions été réduits à être des observateurs du martyre de notre peuple, pour des raisons économiques et géostratégiques auxquelles nous étions totalement étrangers. Nos Forces de défense et de sécurité, auxquelles on avait retiré toute capacité offensive, ne pouvaient nullement assumer leur mission régalienne de protection du territoire, des populations et de leurs biens», déplorera le chef de l’État.


« Des conflits, de diverses natures, se sont ainsi entremêlés pour faire de notre pays une terre constamment endeuillée. Les solutions préconisées par la communauté internationale ont plutôt contribué à élargir les zones de tension pour toucher une grande partie du territoire», a déploré le colonel Assimi Goïta, qui a soutenu qu’il est apparu que les mesures prises dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et pour assurer l’unité nationale répondaient à un agenda contraire aux intérêts du peuple malien. C’est ainsi que, dans un sursaut de dignité, le peuple malien a décidé de reprendre son destin en main et de reconquérir l’ensemble de son territoire, a fait savoir le président Goïta, pour qui la reprise de Kidal et des autres villes des régions du Nord a été une illustration parfaite de ce nouvel état d’esprit.
Il a mis en lumière l’engagement du Comité de Pilotage à respecter la diversité d’opinions et culturelle, et à interdire toute forme de discours haineux. Les discussions ont abordé des thématiques directement liées à la vie socioéconomique et culturelle des Maliens, incluant la paix, la réconciliation nationale, les questions politiques, économiques, sécuritaires, et géopolitiques. Les conclusions, recommandations et résolutions de ces discussions seront consignées dans un rapport final qui sera remis au Chef de l’État.