đšURGENT !!CrĂ©ation de lâOrgane unique de gestion des Ă©lections, RĂ©vision constitutionnelle, et Application de lâAccord dâAlger : Le niet catĂ©gorique de la CNAS-Faso HĂšrĂš !
Dans un communiquĂ© mis Ă notre disposition, la Convention Nationale pour une Afrique Solidaire, CNAS-Faso HĂšrĂš, sâest opposĂ©e Ă la crĂ©ation de lâOrgane unique de gestion des Ă©lections quâenvisage le gouvernement Choguel ; Ă lâapplication de lâAccord dâAlger ; et Ă la rĂ©vision de la constitution de 1992.
Contrairement Ă beaucoup dâautres formations politiques, la Convention Nationale pour une Afrique Solidaire sâoppose Ă la crĂ©ation de lâOrgane unique de gestion des Ă©lections. « Il nâest pas exact dâaffirmer que la crĂ©ation dâun soi-disant ââOrgane uniqueââ pour les Ă©lections est demandĂ©e unanimement par toute la classe politique », a indiquĂ© le parti dans son communiquĂ©. Selon cette formation politique, le Mali a un mauvais souvenir de telle structure. «La CNAS-Faso HĂšrĂš rappelle que, en 1996 et 1997, le Mali a fait lâexpĂ©rience dudit organe unique avec les consĂ©quences Ă tous Ă©gards catastrophiques que lâon sait : gouffre financier, chaos organisationnel et logistique, annulation du scrutin lĂ©gislatif du 13 avril 1997 par la Cour Constitutionnelle, boycott du nouveau scrutin lĂ©gislatif et de lâĂ©lection prĂ©sidentielle du 11 mai 1997, refus de la plupart des Partis dâopposition de reconnaitre le PrĂ©sident dĂ©clarĂ© Ă©lu, et ce, pendant prĂšs de 3 ans, etc », a-t-on prĂ©cisĂ© dans le communiquĂ©.
Pour le parti de Soumana Sacko, les nouvelles autoritĂ©s doivent revoir leur diagnostic de lâensemble du processus Ă©lectoral et de rĂ©soudre la problĂ©matique imputable aux ratĂ©s du RAVEC et Ă lâimbroglio autour de la carte NINA. « Au-delĂ des dĂ©sagrĂ©ments administratifs indicibles causĂ©s par le cafouillage crĂ©Ă© par ladite carte NINA, y compris pour nos compatriotes de la Diaspora, et du handicap structurel quâelle inflige aux Partis politiques crĂ©Ă©s aprĂšs 2009, des millions de citoyens maliens en Ăąge de voter sont abusivement privĂ©s de leur droit constitutionnel de participer aux Ă©lections », dĂ©plore la CNAS Faso-HĂšrĂš.
Pendant que la CMA rĂ©clame haut et fort la mise en Ćuvre intĂ©grale de lâAccord pour la paix et la rĂ©conciliation nationale ; pendant que les autoritĂ©s transitoires se sont engagĂ©es pour lâapplication intelligente de ce document, la CNAS le qualifie dâ « antinational et anticonstitutionnel ». «La CNAS-Faso HĂšrĂš renouvelle sa mise en garde des nouvelles autoritĂ©s contre lâapplication de lâAccord antinational et anticonstitutionnel dâAlger, lequel fait le lit de la partition du pays et remet au cĆur du systĂšme politique les forces rĂ©trogrades et obscurantistes nostalgiques de lâordre sociopolitique colonial et naguĂšre opposĂ©es Ă lâIndĂ©pendance et Ă la construction nationale », lit-on dans le communiquĂ© en date du 22 juin.
Le parti rejette Ă©galement la volontĂ© des autoritĂ©s actuelles Ă rĂ©viser la constitution de 1992. Pour cette formation politique, il nây a aucune urgence pour rĂ©viser cette constitution. «Le Parti de lâavant-garde militante et rĂ©volutionnaire du Peuple malien rappelle en outre que, non seulement les conditions constitutionnelles ne sont pas rĂ©unies pour entamer une quelconque rĂ©vision de la Constitution dĂ©mocratique du 12 janvier 1992, mais aussi il nây a, Ă ce jour, au-delĂ des clichĂ©s Ă©culĂ©s et des critiques Ă lâemporte-piĂšce sans aucun fondement, aucun argument valable pour changer ne serait quâun iota Ă la Loi Fondamentale de lâĂtat » , a insistĂ© le communiquĂ© signĂ© en date du 22 juin.
Boureima Guindo
Source: Le Pays
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