« La liesse populaire » et « la fête »: c’est comme ça qu’un activiste panafricaniste du Gabon dépeint auprès de Sputnik la situation dans son pays après que le pouvoir a été pris par un groupe de militaires. Selon lui, grâce à cet acte, « la dictature est tombée ».
« Nous ne sommes pas surpris par ce coup d’État », a fait le point, auprès de Sputnik, sur les récents événements au Gabon le président de l’Organisation Néopanafricaniste de Souveraineté Privat Ngomo.
« C’est la liesse populaire! Le peuple et les militaires sont ensembles, c’est la fête! Une dictature est tombée par ce coup d’état, donc le Gabon est très content », a observé l’activiste gabonais, après que le Président Ali Bongo a été mis en « résidence surveillée » par un groupe de militaires.
Selon M.Ngomo, sa réélection a été annoncée en dépit du fait qu’un camp souhaitait « une transition politique et pacifique pour éviter une transition militaire ».
« Finalement il y a eu de la part du chef d’état-major de la garde républicaine un coup d’état: ils sont venus et […] ont décidé d’annuler les résultats des élections […]. Nous attendons maintenant le prochain communiqué. », a-t-il poursuivi.
Quel dénouement attendre?
Les événements venant de se dérouler, il n’y a pas encore d’idée précise sur « la forme de la transition », a indiqué M.Ngomo. D’après lui, « les militaires vont certainement faire un mélange », « c’est-à-dire, à la fois il va y avoir des postes accordés aux militaires… et […] des postes qui pourront être confiés a des civils ».
Et de conclure qu’à son avis, « Jean Ping, qui a été élue en 2016, peut être le président de la transition », alors que le poste de vice-président de la transition sera confié au général Brice Oligui Nguema.
Source : SPUTNIK
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