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CRISE SOCIO-POLITIQUE AU MALI : l’UNTM maintient la pression et entame une grève de 5 jours.

L’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) observe une grève de 5 jours à compter de ce lundi 14 au vendredi 18 décembre 2020. À travers cette grève, l’UNTM veut se faire entendre.
À partir de ce lundi 14 décembre, l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) entame une grève de 5 jours. Selon l’Union nationale des travailleurs du Mali malgré la pertinence et la légitimité de leur revendication, elle ne parvient pas à trouver une issue favorable. Yacouba Katilé, secrétaire général de l’UNTM, a signalé que les problèmes posent par l’UNTM concernent 17 départements ministériels. Mais lors des dernières négociations, il n’y avait qu’un seul ministre sur la table. Ce qui fait que les choses n’ont pas bougé. « La grève, c’est un moyen, ce n’est pas l’objectif », a-t-il déclaré. Et a-t-il ajouté que la mise en œuvre des recommandations du DNI, va permettre de résoudre beaucoup d’autres problèmes.

Les points de revendications de l’UNTM tournent autour de 9 points avec environ une trentaine de sous-points. Le secrétaire général de l’UNTM a rappelé que certains problèmes ne datent pas d’aujourd’hui. Il y a entre autres la question de relance du chemin de fer, la conformité de la loi contre l’enrichissement illicite avec la constitution du Mali, l’harmonisation des indemnités et des grilles salariales. Il faut noter également la situation des compressés, le problème des partants volontaires à la retraite, le recrutement de 8 600 jeunes diplômés dans la fonction publiques par an pendant 5 ans.

Aux dires du ministre du travail et de la Fonction publique, porte-parole du gouvernement, Me Harouna Toureh, le gouvernement n’a pas les moyens pour répondre favorablement à la demande de l’UNTM. Il a précisé que lors des négociations du premier préavis de grève que le gouvernement a démontré cela aux responsables de l’Union nationale des travailleurs du Mali avec des documents à l’appui fournis par des représentants du ministère de l’Économie et des Finances. « Est-ce que l’Etat se permettrait de prendre de tel engagement ? Ce que nous nous pensons, c’était de leur dire la vérité », exprime Me Harouna Toureh.

La transition est une période exceptionnelle. Elle doit être une période pour réparer les injustices et crée la justice sociale. C’est-à-dire lutter contre l’injustice, l’impunité, la discrimination afin de rétablir une bonne règle de gouvernance. Le début de la transition s’annonce dur. Est-ce que les 18 mois prévus pourront suffire pour poser les jalons d’un Mali nouveau ? Le mot d’ordre de grève est observé à travers la ville de Bamako. « Le plus important pour nous, c’est d’aller au tour une conférence sociale autour de laquelle tous ces problèmes seront posés et trouveront certainement une solution », conclut Me Harouna Toureh, porte-parole du gouvernement.