Le contexte nous impose que chaque pays se donne d’abord la priorité.. la seconde raison, c’est que ces suggestions si elles etaient renforcées après le pic de l’épidémie, donneraient un élan économique, quelques emplois et de la crédibilité à l’Etat.
En trois points :
1) avec le concours de la Chine, remise en route de la chaîne de production UMPP de la chloroquine, de sérum et autres produits curatifs / préventifs.
L’usine produisait également du coton et des bandes hydrophiles, ce serait envisageable de remplacer cette chaîne de production pour fabriquer des masques à base de cotonnade
2) Le même modèle serait certainement applicable avec les artisans tailleurs et la COMATEX en orientant sur la fabrication de millions de masques (sous réserve d’être homologué par le corps médical) ou de rouleaux de turbans.
Manifestement, le turban est plus efficace que la plupart des masques qui s’usent après quelques heures.
Celui-là ne s’usent pas et est bon marché. Il se lave tous les soirs et sèche rapidement.
3) L’état pourrait inviter ou même soutenir les industriels comme l’usine de Seribala par exemple, à s’équiper et à réorienter leurs productions sur la fabrication de gel hydroalcoolique.
Je pense que ces idées vont répondre à plusieurs problématiques à la fois : de communication, opérationnelle et socio-économique pour gagner la bataille du COVID19.
Nous devons innover en gardant toujours en tête que chaque menace est une opportunité dans un pays en crise. Ce sont des mesures durables et qui continueront à contribuer au redressement économique du pays bien après toute cette pandémie.
On en reparlera certainement demain Insh’Allah.
Dieu bénisse nos familles et Dieu bénisse le Mali!