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LUCARNE MAMADOU IGOR DIARRA, UNE RECONNAISSANCE AU FORCEPS

Cela fait deux mois que l’ancien candidat du MEA Mamadou Igor Diarra a apporté armes et bagages au parti URD. Il y est venu par reconnaissance selon lui-même, et sans aucune prétention. Le parti l’avait aidé à avoir les signatures nécessaires pour pouvoir se présenter à l’élection présidentielle de 2018. Il avait terminé par comprendre la nécessité de militer dans un grand parti pour pouvoir s’élever politiquement, et surtout il avait compris qu’un seul individu ne pouvait supporter une entité politique. Pour certaines opinions, à l’interne, comme à l’externe, l’ancien leader du MEA est dans une stratégie. Il veut juste se faire adouber par l’URD. Pour certains de l’intérieur, son discours de reconnaissance est bien rodé, mais ces derniers gardent une amertume. Ceux-ci veulent comprendre pour quelles raisons, Mamadou Igor a refusé de donner des consignes de vote en faveur de Soumaïla Cissé en 2018, malgré les signatures fournies sans aucune condition ?

Certainement ces rancunes se dissiperont, comme il a maintenant décidé de venir apprendre à l’école de l’URD. Nous sommes persuadés qu’il saura désormais poser les meilleurs actes en pensant aux retombées futures. Il s’était lancé par passion, se faisant entouré par quelques copains, et par des copains des copains. Maintenant il a décidé de rentrer dans le monde véritable de la politique, et dans une structure qui lui permettra de diagnostiquer les détails, de mesurer les moindres impacts, et de savoir bien sûr s’armer de patience, le maitre mot en matière politique.

Bien sûr on peut être un grand et excellent commis de l’Etat, sans pourtant être forcement un as en politique. L’école de l’URD transformera à coup sûr cet homme engagé en un politique valable, pas seulement au Mali, même au-delà, s’il parvient à se donner le temps, et l’humilité nécessaire, des facteurs importants pour toute construction humaine.

À l’URD il va profiter d’une maxime chère au feu président fondateur du parti, Soumaïla CISSÉ, qui veut que personne ne se sente nouveau dans le parti. Il disait  » À l’URD il n’y a ni de nouveaux, ni d’anciens, il y a juste le peuple URD ». Ce dicton n’a jamais été écrit, mais il est un alibi bien efficace pour faciliter l’intégration au sein du parti. Toutefois quand on intègre une aussi grande structure comme le parti de Soumaïla Cissé, on a besoin que l’on nous tienne un peu la main pour une acclimatation certaine, et pour que les militants de base puissent découvrir les talents humains, et le leadership de l’arrivant, un moment qui établit alors un rapport de confiance, et une complicité entre les membres, une méthode qui a grandement contribué faire la force de ce parti.

La carrure de l’ancien candidat du MEA sera confortée dans sa nouvelle famille politique. Il prendra certainement de l’ampleur. Mais pour cela il doit savoir s’intégrer en douceur, afin de mieux maîtriser les codes internes.

Des hommes dynamiques, intelligents comme Igor ne peuvent qu’apporter à une structure comme l’URD. Mais à condition qu’ils acceptent d’attendre que la mayonnaise prenne avant, que le peuple du parti les découvre sans artifices, alors là ils pourraient être parmi les bâtisseurs de nation.

Nous sommes convaincus qu’ensemble nous apporterons au Mali, car nous ferons de l’URD un outil de construction nationale unique en Afrique. La tâche sera effectivement rude, mais la difficulté fait le lit des merveilles. Moussa Sey Diallo, élu URD.