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ARTICLE 39 : Faisons la Genèse !

Durant plusieurs mois, le collectif SYNERGIE des syndicats de l’enseignement a engagé une série de grèves perturbant sérieusement le fonctionnement normal de l’école malienne.Dans le cadre de la gestion des différentes grèves observées par les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 (SYLDEF, SYNEB, SYNTEC, SYNESEC, SYNEFCT, FENAREC, SNEC), de 2016 à 2019, le Gouvernement du Mali a consenti d’énormes efforts pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants.Il s’agit, notamment :- de l’adoption de la Loi N° 2018-007 du 16 janvier 2018 portant Statut du personnel enseignant de l’enseignement secondaire, de l’enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale ;- de la majoration de la grille annexée au Statut ;- de l’octroi de la prime de documentation ;- de l’augmentation de la prime de zone ;- de la régularisation de la situation administrative et financière des sortants de l’ENSup (nouvelle formule) ;- de la majoration de la prime de hiérarchisation ;- de la majoration de l’indemnité de résidence ;- de l’indemnisation des victimes des événements du nord de 2012.Sur tous ces points d’accord suscités, le Gouvernement de la République du Mali a pu honorer ses engagements.Ces efforts n’ont malheureusement pas suffi pour suspendre les mouvements de grèves. C’est ainsi que les syndicats grévistes ont fait observer, par les enseignants du secondaire et du fondamental, soixante-neuf (69) jours de grèves au cours de l’année scolaire 2018-2019.Dans la recherche de l’apaisement du climat social pour la réouverture des classes, conformément aux instructions de l’ancien Président de la République Ibrahim Boubacar Keita, le gouvernement du Mali, à travers le ministre de l’Education nationale, a rencontré les institutions et organisations ci-après :- la fédération nationale des parents d’élèves ;- la Commission de l’éducation, de la culture, des technologies de l’information et de la communication de l’Assemblée nationale ;- le Conseil supérieur de l’Education ;- l’Association des Adolescentes de 1960 ;- les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 ;- l’AMSUNEM .Par ailleurs, le ministre du Travail et de la Fonction publique, chargé des Relations avec les Institutions, accompagné d’une forte délégation comprenant entre autres le Directeur des Ressources humaines du secteur de l’Education, a effectué, du 1er au 5 mars 2019, une mission d’information et de sensibilisation dans les Régions de Dioïla, Ségou, San, Sikasso, Koutiala et Bougouni.Il y a lieu enfin de signaler les différentes rencontres que les notabilités de Bamako ont eu avec les acteurs impliqués dans la gestion de cette crise scolaire. Cependant, restant dans leur logique, les syndicats du 15 octobre 2016 ont déposé un préavis de grève de 120 heures, à compter du 15 décembre 2019, dans le but de bénéficier de la majoration de grille salariale accordée aux fonctionnaires régis par le Statut Général des travailleurs de la fonction publique. Ceci, en application de l’article 39 de la Loi N° 2018-007 du 16 janvier 2018 portant Statut du personnel enseignant de l’enseignement secondaire, de l’enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale. En toute responsabilité, le Gouvernement a reconnu la légalité de la revendication. Il a ainsi proposé d’harmoniser la grille des enseignants avec celle des fonctionnaires du Statut Général en faisant passer l’indice plafond de :- 1 060 à 1 100 à partir de janvier 2020, – et 1 200 pour compter de janvier 2021, soit 140 points d’indice. Malgré, les huit syndicats regroupés au sein de SYNERGIE ont rejeté cette proposition en exigeant une augmentation de 280 points d’indice en deux étapes : – Janvier 2019 – et Janvier 2021. Il se trouve que l’augmentation de leur indice de 280 points exigée par les syndicats à l’époque, ramènerait les enseignants au même niveau de salaire que les enseignants du supérieur qui sont à un peu plus de 1400 d’indice.L’autre aspect est qu’à d’indice, l’incidence financière s’élèvera à 34 milliards 600 millions contre plus de 400 milliards sur l’ensemble des augmentations consenties au titre de l’année 2020Malgré, la proposition du gouvernement malien d’aligner les syndicats de SYNERGIE sont restés campés sur exactement les mêmes indices salariales que les autres travailleurs de la fonction publique malienne draine une incidence financière qui se chiffrerait à environ 15.800.000.000 CFA (quinze milliards huit cent millions) contre plus de 200.000.000 (deux cent milliards) sur l’ensemble des augmentations déjà consenties au titre de l’année 2020 par le gouvernement Boubou Cissé.L’ensemble des augmentations accordées aux fonctionnaires maliens portant à plus de 400 milliards CFA la masse salariale au titre de l’année 2020.Le Gouvernement ne pouvant aller au-delà de sa proposition initiale, les syndicats ont décidé de maintenir leur mot d’ordre de grève jusqu’à ce que le président IBK, acculé, décide de son « application pleine et entière » pendant qu’ils s’apprêtaient à signer les propositions faites par le Gouvernement de Boubou CISSE à l’époque. Au cours de l’atelier sur les grandes orientations politiques des résolutions du dialogue national inclusif, le sujet étant revenu plusieurs fois, le Premier Ministre, le Dr Boubou Cissé a donné des explications et indiqué que le gouvernement entendait prendre toutes les mesures pour assurer la continuité de l’école.Source : [note de presse Primature]