Dix-sept soldats et 36 combattants volontaires ont été tués lors d’affrontements violents avec des militants dans le nord du Burkina Faso, a annoncé l’armée mardi.
Le Burkina Faso lutte contre les groupes armés, dont certains sont liés à Al-Qaïda et à l’État islamique, dans son nord désertique depuis 2015. Les attaques se sont aggravées cette année, faisant du pays l’épicentre d’un mouvement violent qui a également englouti le Mali et le Niger, pays frappés par la pauvreté, faisant des milliers de morts et forçant des millions de personnes à quitter leur foye
Les efforts déployés par l’armée pour reprendre des zones ont souvent conduit à une augmentation considérable de la violence. Les derniers combats au Burkina Faso ont eu lieu lundi dans la province de Yatenga, où l’armée tente de reconquérir des territoires pour permettre aux villageois déplacés de rentrer chez eux. Des opérations sont toujours en cours dans la région.
*Image d’illustration
Source: LSI Africa
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