Paris a discrètement lancé des discussions avec les militaires au pouvoir à Niamey sur les modalités du « retrait de certains éléments », après avoir d’abord refusé d’obtempérer aux injonctions de la junte. Quelque 1 500 soldats seraient toujours déployés dans le pays.
Début août, la junte avait donné un mois à la France pour se retirer du territoire nigérien, après avoir dénoncé les accords de coopération militaire qui liaient jusqu’ici Paris et Niamey. Samedi 2 septembre, à la veille de l’expiration de l’ultimatum fixé par les putschistes, des milliers de Nigériens favorables à la junte ont de nouveau manifesté contre la présence des militaires français, à quelques pas de la base qu’ils occupent à Niamey avec d’autres détachements étrangers.
Source: le monde
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