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Le Retrait du Mali de la CEDEAO

Le Retrait du Mali de la CEDEAO : Choguel Kokalla Maïga Dévoile les Raisons Profondes et les Perspectives Futures


Dans une annonce précédente, le Mali, aux côtés du Niger et du Burkina Faso, a choisi de se retirer de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga, a exposé les raisons complexes de cette décision lors d’une rencontre avec les acteurs économiques maliens, ce mercredi 31 janvier 2024 au Centre international de conférences de Bamako.
Ce retrait, motivé par des relations tumultueuses liées aux récents changements des autorités, a été justifié par le Premier ministre à travers plusieurs points majeurs. Des réunions de la CEDEAO en l’absence des États concernés ; aux sanctions jugées injustes, en passant par un embargo illégitime et illégale sur le le Mali, le Burkina Faso et le Niger, en espérant que l’autonomie d’action de ces Etats allait sérieusement être remise en question.
Le Premier ministre a souligné que cette décision n’était pas prise à la légère, mais résultait d’une accumulation d’actes inamicaux qui ont éloigné l’organisation des idéaux de ses pères fondateurs et du panafricanisme. Il a déclaré que cela visait à déstabiliser les États membres pour servir les intérêts de puissances étrangères soutenant le terrorisme au Sahel : « Toutes les grandes nations se sont construites dans la douleur. Nous sommes à cette étape de notre nation. Nous gagnerons cette bataille de souveraineté, insha’Allah avec l’engagement de toutes et de tous ».


Malgré ce retrait historique, Choguel Kokalla Maïga a assuré que le Mali envisage des politiques commerciales optimales et avantageuses, une plus grande liberté de décision politique et économique, ainsi que la possibilité de conclure des accords bilatéraux et multilatéraux. Les présidents du CNPM et de la CCIM ont également pris acte du retrait du Mali de la CEDEAO, promettant de soutenir le gouvernement dans cette nouvelle trajectoire. Quant à Mossadeck BALLY, président du CNPM dira que :<>. Il a réaffirmé son soutien et son engagement au gouvernement malien pour une économie plus résiliente :<>.
Le Premier ministre a également abordé la fin de l’Accord pour la paix et la réconciliation de 2015, soulignant la mauvaise foi des mouvements signataires et critiquant le comportement de l’Algérie, chef de file de la Médiation internationale. Il a toutefois rappelé la distinction entre les agissements du gouvernement algérien actuel et les liens séculaires d’amitié entre les peuples malien et algérien.


En réponse aux possibles impacts négatifs du retrait, un comité de pilotage de haut niveau a été mis en place pour exploiter cette décision comme une opportunité de développement, de croissance économique, de paix, de stabilité et de réaffirmation de la souveraineté entière du Mali.
Le Premier ministre a conclu en saluant la contribution exceptionnelle des opérateurs économiques pendant l’embargo, soulignant que leur dynamisme et engagement ont permis au pays de résister.